Les jardins de mon enfance dans ma mémoire font surface lorsque s’installe le printemps.
Du jardin potager au jardin d’agrément se cache l’art de la création transmis de génération en génération
La symétrie règne dans les rangées de plantes herbacées, scaroles, cucurbitacées
La tonnelle de vigne vierge se noie sous le charme ombragé reflet d’une solidarité
Les paniers d’osier garnis de fleurs colorées forment un duo avec les végétaux
Quel plaisir pour nos sens en émoi, pour cette jeunesse, je-ne-sais-quoi, cette insouciance qu’on nous octroi
Cette facilité prodigieuse de l’âge, où je nous vois entrain de courir le long des allées de terre après un papillon ou un coléoptère
Je nous vois barbotant dans les bassins d’arrosage, de vrai bout en train que rien ne retient
Je nous vois dans les carrés de salades cherchant « Caroline » Nôtre mascotte à l’allure vagabonde, voyageant dans sa carapace dodeline
Au cœur de ce royaume végétal, nos corps et nos esprits se nourrissent d’une culture au champ astral
Les jardins de mon enfance dans ma vie font surface lorsque s'installe l'inconstance.
JAF